Les médailles,
chaînes, gravures.
Dans la catégorie des bijoux, les médailles ont souvent un caractère religieux. Et dans ce caractère, la médaille « de baptême » est le numéro UN incontesté.
C’est-à-dire qu’on ne porte vraiment au cou que ce qui a un sens, et ce sens va vers la « transcendance ».
QUELLE EFFIGIE ?
Donc, avant de poser la question : « quelle effigie ? », il faut déjà poser la question de fond : est-ce une médaille « de baptême » que l’on veut, ou une médaille « laïque » ?
Car le baptême est un acte religieux.
Juliette Levivier dans « Famille Chrétienne », écrivait : « La médaille [de baptême] n’est pas la version christianisée de la patte de lapin, mais le sceau baptismal. Aussi doit-elle être frappée d’un symbole chrétien et non représenter un signe du zodiaque !...La médaille de baptême est un signe, le signe de la foi … »
Donc, revenons à la question : quelle effigie ?
Il suffit de regarder les catalogues des grands fabricants de médailles de Baptême : ce qu’on y voit, ce sont essentiellement des effigies de la Vierge Marie. Et cela semble normal.
En effet, tout baptême finit par une consécration de l’enfant à la Sainte Vierge Marie, sa Mère spirituelle, notre Mère à tous, la « Bonne Mère », comme on dit à Marseille… et ailleurs.
Pendant des centaines d’années, l’effigie de la Vierge Marie a été l’effigie unique de toutes les médailles de baptême, dans leur diversité d’expression.
Très souvent, les « Vierges locales » constituaient les meilleures médailles de Baptême : Notre-Dame de Fourvière à Lyon, Notre-Dame de France au Puy, Notre-Dame de Grace à Toulouse, Notre-Dame de la Garde à Marseille, Notre-Dame de Paris à Paris, etc. etc, sans parler des innombrables effigies « anonymes » de la Vierge Marie, toutes plus belles les unes que les autres.
Que faut-il penser des « Vierges à l’enfant » ?
La « Vierge à l’enfant » célèbre la maternité. La maternité célèbre la mère et non l’enfant. De plus, la maternité fige le temps de l’enfant en tant que bébé. Or ce bébé va grandir. C’est-à-dire qu’il n’est pas destiné à rester le bébé blotti dans les bras de sa mère.
Autre question : y a-t-il un modèle d’effigie « garçon » et un modèle « fille » ? il semble que non. La Vierge Marie, dans ses innombrables effigies, est la Mère (spirituelle) de tous, garçons et filles.
QUEL FORMAT ?... QUEL METAL ?...
Là encore, tout est question de mesure. Au-delà de l’aspect, lorsqu’on parle de médaille en or, le format fait forcément appel à la notion de prix.
Le prix de l’or a terriblement grimpé depuis 30 ans. Les médailles de baptêmes de nos grands-mères pesaient souvent plus de 6 grammes. Celles de nos parents autour de 4 grammes. Désormais, on considère qu’une médaille qui pèse plus de 3 grammes est « invendable ». En fabrication, aujourd’hui, la « guerre » au poids est une préoccupation constante…
En ce qui concerne le métal, face au budget que représente une médaille « en or », le métal à « 9 carats » semble apparaître comme une alternative courante.
C’est évidemment une régression énorme puisque le « 9 carat », ce n’est même pas de l’or… On ne va pas ouvrir ici le débat sur les carats en bijouterie, qui fait l’objet d’un autre dossier dans ce site. Tout au plus pouvons-nous dire que chez TRESORUM, vous ne trouverez JAMAIS du « 9 carats ».
On ne peut pas nier les contraintes de budget pour les parrains et marraines.
A notre avis, si la contrainte de budget est importante, il vaudra mieux offrir une médaille en « vermeil » qu’une médaille en or « 9 carats » et là encore, il faut bien se renseigner sur les natures de métaux, en lisant les dossiers appropriés qui disent la vérité.
LA GRAVURE
Vis-à-vis de la médaille de baptême, la tradition, c’est aussi de la faire graver.
En effet, on ne grave que les choses vraiment importantes.
98% des gravures sont constituées par le prénom de l’enfant et sa date de Baptême. Puisqu’il s’agit d’une médaille « de baptême », c’est bien l’évènement « Baptême » qui doit être marqué et non la date de naissance. On considère que l’enfant se souviendra toujours de sa date de naissance.
Enfin, on doit aussi se poser la question de la nature de la gravure : « à la main » ou « à la machine » ?
En bijouterie, les professionnels ont longtemps considéré que le travail d’une machine pour graver un objet aussi mythique que la médaille de Baptême était indigne d’elle. C’est-à-dire qu’un graveur (une personne qui grave de ses mains) exerce un art séculaire, beau, difficile, tandis qu’une machine détruit cette noblesse lié à l’acte de graver.
Enfin, rappelons que la gravure (machine…) est très souvent « offerte » et que, généralement, ce qui est « offert » par les marchands en guise d’argument marketing, n’a pas beaucoup de valeur…
Donc, la gravure est une affaire de culture.
Si vous estimez que l’acte le plus important de la vie de votre filleul doit être vraiment marqué comme il faut, par la main d’une personne qui exerce en un art millénaire, vous ennoblirez la médaille que vous offrez.
LA MEDAILLE MIRACULEUSE.
Tous les Catholiques le savent : à n’en porter qu’une, c’est LA médaille qu’il faut porter.
Lorsqu’elle apparaît à la Rue du Bac à Paris, la Vierge Marie recommande de porter cette médaille autour du cou. Le message est clair : « Toutes les personnes qui porteront cette médaille autour du cou avec confiance recevront de grandes grâces ».
Du coup, la question mérite d’être posée : la « médaille miraculeuse » peut-elle constituer une médaille de baptême ?
Pour nous, la réponse est oui.
D’innombrables baptisés ont reçu cette vénérable médaille en tant que médaille « de baptême ». C’est tout de même la seule médaille au monde pour laquelle la Vierge Marie a pris la peine de se déplacer du Ciel, en prenant soin de décrire elle-même ce qu’elle désirait qu’il y fût gravé.
Mais attention !
Que l’on offre une médaille miraculeuse comme médaille de baptême est un choix hautement recommandable. Mais que l’on veuille graver une médaille miraculeuse pour se la « personnaliser » est un choix hautement discutable, à notre avis, au regard du respect que l’on doit aux prérogatives de cette médaille, disons, « céleste », et qui doit être respectée comme telle.
LES CHAINES
Impossible de « porter une médaille » sans une chaîne autour du cou.
Il faut donc nécessairement associer la médaille à une chaîne.
Pour autant, la chaîne n’a pas le caractère sacré de la médaille : c’est un bijou, certes, mais un bijou nettement plus « utilitaire ». De plus, c’est le bijou qui « casse » le plus souvent, et qui, de ce fait, apparait davantage comme un « consommable » dans la gamme des bijoux, ce qui autorise l’utilisation de métaux pauvres, voire « plaqués ».
De plus, choisir une chaîne par internet est très difficile.
C’est très difficile car sur les sites, les images sont grossies, de sorte qu’on ne voit pas du tout quelle grosseur on achète vraiment. A moins d’avoir une grosse habitude de la notion de « gramme au mètre », il est quasiment impossible de comparer une chaîne à l’autre. Voilà comment 80% des acheteurs (qui sont souvent des acheteuses, en la matière), sont finalement « déçues » de la finesse de la chaîne…
Résultat : on se fie au prix. Souvent, on va voir sa dernière facture... pour comparer avec le prix qu'on avait payé « il y a 3 ans ». Sauf qu’en 3 ans, le prix de l’or a doublé… ce qui revient à dire qu’une chaîne de 3 grammes qui valait 150 euros il y a trois ans, en vaut 300 cette année…
Et dans tous les cas, suivez ce conseil : si vous n’avez pas le budget pour la chaine, privilégiez l’achat d’une belle médaille et optez pour une chaîne plaqué-or. Mettez votre budget dans la médaille, l’article d’une vie, et la chaîne viendra après.
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