LES TROIS PILIERS DE TRESORUM
1er pilier : les médailles
MEDAILLES – CHAINES – GRAVURES
Dans la catégorie des bijoux, les médailles ont souvent un caractère religieux. Et dans ce caractère, la médaille « de baptême » est le numéro UN incontesté.
C’est-à-dire qu’on ne porte vraiment au cou que ce qui a un sens, et ce sens va vers la « transcendance ».
Mais une forte tendance, bien de notre époque, va vers plus de « laïcité ».
QUELLE EFFIGIE ?
Donc, avant de poser la question : « quelle effigie ? », il faut déjà poser la question de fond : est-ce une médaille « de baptême » que l’on veut, ou une médaille « laïque » ?
Car il faut bien admettre que le baptême n’est pas autre chose qu’un acte religieux, sans aucun doute le plus important de la vie d’une personne.
Juliette Levivier dans « Famille Chrétienne », écrivait : « La médaille [de baptême] n’est pas la version christianisée de la patte de lapin, mais le sceau baptismal. Aussi doit-elle être frappée d’un symbole chrétien et non représenter un signe du zodiaque !... »
Le monde moderne a tellement évacué la question religieuse de la culture publique qu’il faut rappeler les grandes évidences d’antan. « La médaille de baptême est un signe, le signe de la foi … un signe doit être …. signifiant. » (Juliette Levivier, idem).
Donc, revenons à la question : quelle effigie ?
Autant que l’histoire, il suffit de regarder les catalogues des grands fabricants de médailles de Baptême : ce qu’on y voit, ce sont essentiellement des effigies de la Vierge Marie. Et cela semble normal.
En effet, tout baptême finit par une consécration de l’enfant à la Sainte Vierge Marie, sa Mère spirituelle, notre Mère à tous, la « Bonne Mère », comme on dit à Marseille… et ailleurs.
Pendant des centaines d’années, l’effigie de la Vierge Marie a été l’effigie unique de toutes les médailles de baptême, dans leur diversité d’expression.
Très souvent, les « Vierges locales » constituaient les meilleures médailles de Baptême : Notre-Dame de Fourvière à Lyon, Notre-Dame de France au Puy, Notre-Dame de Grace à Toulouse, Notre-Dame de la Garde à Marseille, Notre-Dame de Paris à Paris, etc. etc, sans parler des innombrables effigies « anonymes » de la Vierge Marie, toutes plus belles les unes que les autres, au grès de la foi des artistes qui les ont sculptées.
Que faut-il penser des « Vierges à l’enfant » ? Bien sûr, une « Vierge à l’enfant » est une effigie de la Vierge Marie, - et il en existe de très belles - mais il ne faut pas se tromper d’évènement. La « Vierge à l’enfant » célèbre la maternité. La maternité célèbre la mère et non l’enfant. De plus, la maternité fige le temps de l’enfant en tant que bébé. Or ce bébé va grandir. C’est-à-dire qu’il n’est pas destiné à rester le bébé blotti dans les bras de sa mère.
Autre question : y a-t-il un modèle d’effigie « garçon » et un modèle « fille » ? il semble que non. La Vierge Marie, dans ses innombrables effigies, est la Mère (spirituelle) de tous, garçons et filles. On peut éventuellement procurer aux garçons une effigie du Christ, sans aucun problème, mais alors l’effigie de Jésus-Christ est aussi compatible pour les filles. Le « Sacré Cœur », par exemple, peut convenir pour tout le monde. Il y a aussi les innombrables médailles de « saints patrons » (saintes patronnes) qui peuvent constituer une très religieuse effigie en médaille de baptême.
QUEL FORMAT ?... QUEL METAL ?...
Là encore, tout est question de mesure. Au-delà de l’aspect, lorsqu’on parle de médaille en or, le format fait forcément appel à la notion de prix.
Dans les années 1960, 90% des médailles de baptême avaient un format de 21 mm. Dans les années 1990, on tombe à 18mm. Dans les années 2015-2020, il n’est pas rare de voir des médailles de baptêmes de 15 mm de diamètre. Dans cette évolution, il y a bien sûr le prix du métal mais aussi le prix de l’estime.
Le prix de l’or a terriblement grimpé depuis 30 ans. Les médailles de baptêmes de nos grands-mères pesaient souvent plus de 6 grammes. Celles de nos parents autour de 4 grammes. Désormais, on considère qu’une médaille qui pèse plus de 3 grammes est « invendable ». En fabrication, aujourd’hui, la « guerre » au poids est une préoccupation constante…
En ce qui concerne le métal, face au budget que représente une médaille « en or », le métal à « 9 carats » semble apparaître comme une alternative courante. C’est évidemment une régression énorme puisque le « 9 carat », ce n’est même pas de l’or… On ne va pas ouvrir ici le débat sur les carats en bijouterie, qui fait l’objet d’un autre dossier dans ce site. Tout au plus pouvons-nous dire que chez TRESORUM, vous ne trouverez JAMAIS du « 9 carats ».
On ne peut pas nier les contraintes de budget pour les parrains et marraines. L’essentiel est de bien savoir ce que l’on veut, et ce que l’on offre.
Enfin, à notre avis, si la contrainte de budget est importante, il vaudra mieux offrir une médaille en « vermeil » qu’une médaille en or « 9 carats » et là encore, il faut bien se renseigner sur les natures de métaux, en lisant les dossiers appropriés qui disent la vérité.
LA GRAVURE
Vis-à-vis de la médaille de baptême, la tradition, c’est aussi de la faire graver.
En effet, on ne grave que les choses vraiment importantes. De toute la vie de cet enfant, le seul objet précieux gravé qu’il gardera, ce sera peut-être sa médaille de Baptême…
98% des gravures sont constituées par le prénom de l’enfant et sa date de Baptême. Puisqu’il s’agit d’une médaille « de baptême », c’est bien l’évènement « Baptême » qui doit être marqué et non la date de naissance. On considère que l’enfant se souviendra toujours de sa date de naissance.
Enfin, on doit aussi se poser la question de la nature de la gravure : « à la main » ou « à la machine » ?
En bijouterie, les professionnels ont longtemps considéré que le travail d’une machine pour graver un objet aussi mythique que la médaille de Baptême était indigne d’elle. C’est-à-dire qu’un graveur (une personne qui grave de ses mains) exerce un art séculaire, beau, difficile, exceptionnel, tandis qu’une machine détruit cette noblesse lié à l’acte de graver.
L’absence généralisée de Culture a conduit les gens à l’indifférence vis-à-vis de la grandeur de cet artisanat spécifique. Heureusement, la plupart des clients de TRESORUM ont encore la culture du beau, la culture de l’art, et se font un plaisir d’offrir à leurs filleuls une gravure « à la main », pour honorer à la fois la médaille qu’ils offrent et la personne à qui ils l’offrent.
Enfin, rappelons que la gravure (machine…) est très souvent « offerte » et que, généralement, ce qui est « offert » par les marchands en guise d’argument marketing, n’a pas beaucoup de valeur…
Donc, la gravure est une affaire de culture.
Si vous estimez que l’acte le plus important de la vie de votre filleul doit être vraiment marqué comme il faut, par la main d’une personne qui exerce en un art millénaire, vous ennoblirez la médaille que vous offrez. Sinon, Tant pis. Le plus important, c’est la médaille.
LA MEDAILLE MIRACULEUSE.
Tous les Catholiques le savent : à n’en porter qu’une, c’est LA médaille qu’il faut porter.
Lorsqu’elle apparaît à la Rue du Bac à Paris, la Vierge Marie recommande de porter cette médaille autour du cou. Le message est clair : « Toutes les personnes qui porteront cette médaille autour du cou avec confiance recevront de grandes grâces ».
Du coup, la question mérite d’être posée : la « médaille miraculeuse » peut-elle constituer une médaille de baptême ?
Pour nous, la réponse est oui. D’innombrables baptisés ont reçu cette vénérable médaille en tant que médaille « de baptême ». C’est tout de même la seule médaille au monde pour laquelle la Vierge Marie a pris la peine de se déplacer du Ciel, en prenant soin de décrire elle-même ce qu’elle désirait qu’il y fût gravé. Devons-nous résister à cette injonction ? Devons-nous même nous demander si une seule autre médaille puisse « peser » quoi que ce soit face à celle-ci ?
Mais attention !
Certains fabricants de médailles miraculeuses ont frappé leur modèle en décalant le revers, de telle sorte qu’on puisse les graver. Pour nous, c’est une « hérésie », au sens où l’on ne doit pas toucher aux effigies (avers et revers) de la médaille miraculeuse. Encore une fois, la médaille miraculeuse n’est pas une fantaisie humaine. Quelle main, quelle machine, auraient-elles le pouvoir et l’outrecuidance de la modifier ?
Que l’on offre une médaille miraculeuse comme médaille de baptême est un choix hautement recommandable. Mais que l’on veuille graver une médaille miraculeuse pour se la « personnaliser » est un choix hautement discutable, à notre avis, au regard du respect que l’on doit aux prérogatives de cette médaille, disons, « céleste », et qui doit être respectée comme telle.
En conclusion, le choix de la médaille de baptême doit être en proportion de l’importance de l’évènement que l’on entend célébrer. On voit que le critère de la mode prend une importance considérable, au détriment de celui de la foi, objet de la réception du baptême (« Que demandez-vous à l’Eglise ?..Réponse : la foi !).
A chacun de placer ses motivations sur le curseur de ses aspirations et de ses convictions, mais vouloir donner au Baptême, à travers la médaille, une certaine « dimension laïque » est une faute lourde de sens, une insulte au sacrement lui-même, et une moquerie insoutenable envers le baptisé qui la reçoit.
LES CHAINES
Impossible de « porter une médaille » sans une chaîne autour du cou.
Il faut donc nécessairement associer la médaille à une chaîne.
Pour autant, la chaîne n’a pas le caractère sacré de la médaille : c’est un bijou, certes, mais un bijou nettement plus « utilitaire ». De plus, c’est le bijou qui « casse » le plus souvent, et qui, de ce fait, apparait davantage comme un « consommable » dans la gamme des bijoux, ce qui autorise l’utilisation de métaux pauvres, voire « plaqués ».
Cela n’empêche pas le fait que choisir une chaîne par internet est très difficile.
C’est très difficile car sur les sites, les images sont grossies, de sorte qu’on ne voit pas du tout quelle grosseur on achète vraiment. A moins d’avoir une grosse habitude de la notion de « gramme au mètre », il est quasiment impossible de comparer une chaîne à l’autre. Voilà comment 80% des acheteurs (qui sont souvent des acheteuses, en la matière), sont finalement « déçues » de la finesse de la chaîne…
Le « gramme au mètre », c’est comme le « prix au kilo » lorsqu’on doit comparer le prix de 250 grammes de jambon d’Italie avec 100 grammes de jambon français… Si l’on n’a pas un repaire commun (le prix au kilo) pour comparer, la comparaison n’est pas possible…
Résultat : on se fie au prix, c’est-à-dire à ce qu’on avait payé « il y a 3 ans », sauf qu’en 3 ans, le prix de l’or a doublé… ce qui revient à dire qu’une chaîne de 3 grammes qui valait 150 euros il y a trois ans en vaut 300 cette année…
Donc, étant donné qu’un achat de chaîne est très difficile sur Internet, c’est la raison pour laquelle nous avons donné, sur notre site, (pour les chaines en or), des poids différents dans une même longueur de maille. Cela montre bien que la LONGUEUR n’est pas le seul critère du poids de la chaîne.
Et dans tous les cas, suivez ce conseil : si vous n’avez pas le budget pour la chaine, privilégiez l’achat d’une belle médaille et optez pour une chaîne plaqué-or. Mettez votre budget dans la médaille, l’article d’une vie, et la chaîne viendra après.
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